Si je pouvais je m’envolerais sans ailes
Et je laisserais derrière moi ce pays
Où les gens prennent la fuite à la moindre alerte
Ils ignorent tout des joies de l’existence
Et n’on ni qualités ni générosité débordante
Il ne sert à rien d’implorer les lâches
Que peut donner la greffe du laurier rose
Il vous inflige avec leurs langues des blessures
Sans vous toucher sans flamme
Leurs yeux vous brulent à l’improviste
Celui qui se rend chez eux
Ils le reçoivent quasiment à coup de lance
Et ils creusent des puits dans les bas fond